mercredi, février 22, 2012

Desireless - Voyages Voyages (2003) Greatest Hits - Voyage voyage...jusqu'à Ronchin


Desireless - Voyages Voyages (2003) Greatest Hits

Comme je suis une fille sympa, l'autre jour j'avais invité Desireless à prendre un thé et quelques langues de chats chez moi. Je dois avouer qu'une fois mon invitation dument envoyée par la poste, c'est le coeur battant et plein de doutes que j'attendais sa réponse. En effet, une personne aussi occupée que Desireless, toujours entre 2 avions, passant littéralement sa vie en "voyages, voyages" allait elle prendre quelques instants pour venir me rendre visite en ma belle ville de Ronchin ? rien n'était moins sur !


Et puis, par un beau matin de printemps, ce ne fut ni Dany Boon, ni Kad Merad qui vint toquer au carreau de la porte d'entrée mais, tout simplement un facteur tout ce qu'il y a de plus classique comme on en voit chaque matin des dizaines sur les routes du pays ch'ti. Il était porteur d'une bonne nouvelle pour moi. En gala pour quelques jours dans la région, l'immense Desireless me faisait le plaisir de bien vouloir daigner se déplacer jusqu'en mon humble foyer. Vous imaginez aisément l'émotion qui m'étreint alors. Ne pouvant y resister plus longtemps je dévorais le reste de la lettre où j'apprenais pele-mele qu'à défaut de langues de chats la chanteuse préférerait des cigarettes russes (bah voyons... pur caprice de star me dis-je en mon for intérieur), et qu'elle n'aurait malheureusment que très peu de temps à m'accorder son avion pour Acapulco décollant 2 jours plus tard.

Après avoir beaucoup hésité, je cédais sur les cigarettes russes bien décidé de me faire rembourser la différence de prix entre les 2 biscuits en obtenant un autographe de la belle que je pourrais revendre, par la suite, sur Ebay. Le grand jour approchait de plus en plus et j'étais encore loin d'avoir fini le ménage...le stress montait peu à peu.

Finalement, le jour tant attendu arriva et, avec lui, Desireless. A peine arrivée et après quelques banalités d'usage, l'artiste me demanda sur le ton de la confidence si elle pouvait se rendre un petit instant aux toilettes, n'ayant pas eu le loisir de pouvoir le faire lors de son voyage en Xantia. Après quelques minutes d'hésitation je lui donnais la permission non sans l'avoir priée, au préalable, de ne pas faire trop attention au désordre, le temps m''ayant manqué pour m'occuper correctement de cette pièce. En attendant que la belle ait fini son affaire, je décidais de commencer la lecture de Guerre et Paix de Tolstoi dont j'avais si souvent reporté le commencement.

Au moment de refermer le livre, bouleversée que j'étais par cette histoire qui, malgrè le volume du livre, se lit d'une traite, je m'apercut que Desireless n'était toujours pas reparue. Je commencais à être vraiment inquiète et décidais sans tarder d'aller voir ce qui avait bien pu se passer. Je trouvais la porte des WC fermée (très probablement de l'interieur) et ce n'est qu'à mon courage légendaire que je dus de pouvoir la défoncer à coup d'épaule (je parle de la porte, pas de Desireless). Quelle ne fut pas ma surprise alors de découvrir que la place était vide et, pour une raison qui m'échappait encore mais que je mettais sur le compte d'un accès de colère de l'artiste devant le manque de propreté de la pièce, le balai-chiotte plongé manche en avant dans la cuvette.

Quel était donc cet étrange mystère, que voulait me dire ce vulgaire balai, sortant ainsi de la cuvette, brosse en avant pointée vers moi ? Brosse...brosse...mais...me dis-je...mais cette brosse ce n'est pas celle du balai de chiottes...c'est... oh je n'ose y croire...c'est celle de Desireless qui, épuisée qu'elle était par ses interminables tournées, s'était endormie sur la cuvette des toilettes...

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