vendredi, février 24, 2012

Maserati - Pyramid of the Sun (2010) - Musique de centrale nucléaire

Maserati - Pyramid of the Sun (2010) - Musique de centrale nucléaire

Ahhhh la tendre époque ou, pour nous montrer a quel point la France était en pointe dans le domaine, on nous emmenait en sortie de classe visiter des centrales nucléaires. Chaque visite, outre le message lourdement matraqué que tout cela était absolument sans danger, était forcement accompagnée d'un petit film grandiloquent vantant les mérites de cette technologie sure, peu chère et renouvelable a l'infini. Immanquablement, l'illustration sonore du dit film était un morceau "futuriste" d'Alan Parson Project. )


Pourquoi ce préambule nostalgique? Parce que la nouvelle livraison de Maserati n'est pas sans me rappeler APP. Pyramid of the sun, We got the system to fight ou encore Oaxaca en sont les parfaites illustrations. Car oui, aidés par le clavier de Zombi, Maserati a ajouté une grosse louche de musique synthétique à son post rock instrumental par définition.

They ll no more suffer from thirst, quant à lui, nous renvoi aux belles heures (?) de la techno trance, (jetez aussi une oreille au final de they will no more suffer from hunger) tout en ouvertures et fermetures de filtres, longue montée sans sommet au sein d'un paysage sonore tout en guitares parsoniennes. Pour le son, le guitariste de Maserati se reconnait volontiers héritier de Pink Floyd et the Edge de U2, et cela saute assez évidemment aux oreilles. Il y a du Animal dans cet album, il y a du riff tournoyant noyé dans l'écho comme les affectionne le gratteux a bonnet. ). Propulsé par une batterie sous EPO, certains titre (They ll no more suffer from hunger) en deviennent presque dansants, au moins sautillants a travers de longs tunnels de larsens contrôlés.)

Au final l'album déroutera peut être les afficionados de longue date du groupe mais se révélera être une excellente et originale suprise pour tous les neophites (dont je suis) prouvant que plus que jamais aujourd'hui la musique est un éternel recommencement.



(Just in case: ce commentaire a été réalisé bien avant la catastrophe japonaise, je me doute qu'il peut paraitre aujourd'hui de bien mauvais goût)

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